mardi 27 décembre 2011

Un hiver à la campagne




L'hiver est entré dans nos vies, en douceur cette année, annonçant la période de fêtes annuelles, et le début de cette fin d'année… Je vous livre ici quelques images de repas en famille, avec notamment un tournedos rossini, des légumes de saison avec de beaux cèpes ramenés du Cantal par mon oncle, et deux pains maison réalisés par mon père (dont la recette est tirée de mon livre Je cuisine naturel pour celui au petit épeautre, et une variante avec un mélange de farine de sarrasin et de froment pour le second).





Pour le pain au petit épeautre
30 g de levain déshydraté bio / 300 cl d’eau / 500 g de farine de petit épeautre / 10 g de sel / 1 cuillère à soupe d’huile / 1 cuillère à soupe de farine
Faites tiédir l’eau et dissolvez-y le sel. Mettez le levain dans un bol et ajoutez l’eau. Dans un saladier creux, déposez la farine de petit épeautre, faites un puits et versez-y le mélange eau-levain. Mélangez rapidement avec une four- chette en bois (la pâte sera ainsi assez souple) et recouvrez d’un linge humide. Laissez reposer pendant 1 heure environ. Retravaillez rapidement le pâton et déposez-le dans un récipient en tôle bleuie ou en terre, huilé et fariné, de la taille que vous souhaitez donner au pain. Attendez que la pâte lève dans le moule, en la mettant à l’abri des courants d’air et de préférence à 24° : cette opération peut prendre de 3 à 20 heures selon la température. Faites cuire au four à mi-hauteur à 225 °C pendant 1 heure, avec un récipient rempli d’eau en dessous pour aérer le pain et rendre la croûte plus dorée. Attention à ne pas ouvrir la porte du four en cours de cuisson. Laissez reposer le pain quelques heures et dégustez-le le lendemain.





mercredi 7 décembre 2011

Dégustation de vins

J'ai participé le mois dernier à une dégustation de vins avec Émilie et Julien, dans un endroit magique que j'aime beaucoup, le Comptoir Général. J'ai découvert ce lieu en flânant le long du Canal Saint-Martin cet été, période où il est ouvert au public le soir sous forme de bar et de restaurant, et proposant le dimanche midi un brunch. Le reste de l'année, il est utilisé pour des colloques et autres évènements divers. Ainsi notre dégustation de vins, qui s'est avérée fort sympathique, a pris place dans l'une des grandes salles du Comptoir, sous verrière, au milieu des vieux fauteuils de cuir, de la végétation luxuriante et des tableaux africains.



Un certain nombre de producteurs étaient présents à cette soirée "surprise" nommée "Vinconnu", dans le cadre du lancement de la cave de CDiscount, La cave se rebiffe (vente de vins en ligne). Nous n'avons bien évidemment pas pu goûter tous les vins proposés, et n'ayant pas pris de notes, je vais  plutôt vous citer les vins que j'ai testés et vous faire part de mes coups de cœur.


Nous avons attaqué par un blanc porté sur le fruit, légèrement sucré pour un moelleux, le Piou-Piou des Vignes Millésime 2010, un Côtes de Gascogne rond et doux au nom évocateur : Le Piou-Piou des vignes est, je cite, "le surnom affectif de la grive, petit oiseau réputé pour chaparder le raisin lors des vendanges tardives". Nous avons ensuite goûté les vins du Domaine François Lurton, aujourd'hui propriétaire et producteur de plusieurs vignobles à Bordeaux mais aussi au Chili, en Espagne, au Portugal ou en Argentine. Un vin portugais tout d'abord, Barco Negro Reserva, millésime 2008, aux délicieuses notes de réglisse et de coing ; mon premier coup de cœur, car il me rappelle un vin que j'affectionne beaucoup, tout aussi tannique, du Domaine de Bisconte (Côtes du Roussillon). Puis un vin chilien, Gran Araucanon, un Cabernet Sauvignon 2004 puissant et complexe, aux arômes de fruits noirs et grillés. Nos pas nous ont ensuite portés vers le buffet, afin de se ravitailler en chorizo, pâtés et fromages divers, puis vers le Domaine Bernard Moueix, regroupant les Châteaux Taillefer (Pomerol) et Tauzinat-L'Hermitage (Saint-Emilion grand cru). Ce dernier - qui m'a énormément plu - s'élabore sur des terroirs truffiers, dont le subtil arôme des champignons s'exprime après quelques années. Juste à côté se trouvait le Château de Rouillac situé en Garonne, avec un Pessac-Léognan rouge de 2009, le Dada de Rouillac, issu d'une culture raisonnée. Un vin gourmand et fruité, droit et généreux, à travers lequel le propriétaire Laurent Cisneros a réussi à transmettre convivialité et plaisir, une belle réussite ! Nous avons ensuite rencontré Bernard Magrez, personnage tout aussi passionnant que le précédent, "Compositeur de Vins Rares". Ainsi, la cuvée Si mon père savait, provenant des sols schistes au pied des Corbières en pleine garrigue, porte un nom clairement évocateur conférant à ce vin son caractère racé. De même, le Château Fombrauge (Saint-Émilion Grand Cru 2004) traduit tout la passion du vigneron et est un vin d'exception. Nous avons terminé par un vin du Languedoc Roussillon, vin de Pays d'Oc, Cuvée mythique du Val d'Orbieux, qui évoque des notes de cacao, de marrons, d'épices et de cerise noire. En somme nous avons passé une très belle soirée dans un superbe cadre, nous ayant permis de (re)découvrir un joli panel de vins.


Le Comptoir Général, 80 quai de Jemmapes, paris Xe