jeudi 28 février 2013

La Haute-Garonne, et les verrines de foie gras

Comme je vous le disais dans mon billet précédent, nous avons été reçus comme des rois chez nos amis toulousains. Après la quiche sans pâte de Christian, voici les verrines de foie gras de Michèle, une recette à réaliser pour un apéritif gourmand et festif.



Pour les Verrines de foie gras de Michèle
200g de foie gras cru  / 4 jaunes d'œufs / 50 cl de crème liquide entière / sel, poivre / pointe de muscade
Verser le tout dans un plat à four beurré (épais). Répartir les lardons à la surface et les champignons égouttés. Passer le tout au mixeur. Répartir dans des verrines et passer 30 min au four bain marie à 180°C.





mardi 26 février 2013

La Haute-Garonne, la quiche sans pâte et le vin d'orange

Une petite escapade dans le Sud pour faire passer l'hiver plus vite… Car là-bas, ce n'est pas une légende, le soleil est beaucoup plus présent et ce, toute l'année. Me voilà donc en Haute-Garonne, non loin de Toulouse, pour rendre visite à des amis de toujours, installés dans une ancienne ferme en pleine nature, des champs à perte de vue. Un havre de paix dont j'ai savouré chaque instant, emplie de souvenirs de ma petite enfance lorsque j'y passais l'été.
Nos hôtes sont de grands gourmands - comme tout ami de la famille qui se respecte, et ils nous ont mijotés de bon petits plats durant notre court séjour. Je commencerai donc par une recette de Christian, lequel va commencer à être connu dans la blogosphère culinaire pour ses recettes simples et délicieuses ; en effet, Stéphanie avait déjà publié sur son blog Cuisiner et faire l'amour sa recette de salade de pâtes inscrite dans mon (unique) carnet de recettes que je traine avec moi depuis une bonne vingtaine d'années. Cette fois-ci je vais vous dévoiler sa délicieuse quiche sans pâte, fondante, moelleuse et épaisse à souhait.



Pour la Quiche sans pâte de Christian
5 œufs / 1 peu plus d'1 demi litre de lait / 150 g de farine / 150 g de gruyère râpé / 450 g de lard fumé (1 lingot et demi) / 1 boite de champignons de paris (230g) / échalotes ou oignons (2/3) / sel, poivre
Dans un saladier, verser la farine. Casser les œufs. Ajouter le lait et le gruyère. Battre avec le fouet à main. Verser le tout dans un plat à four beurré (épais). Répartir les lardons à la surface et les champignons égouttés. Passer les échalotes à la poêle. Ne rien laisser déborder de l'appareil. Cuire au four à 200°C au milieu du four 1h10. Servir avec une salade.








Lors de notre arrivée, la cuisine embaumait d'une odeur enivrante qui m'était familière. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Michèle en pleine préparation de la recette du vin d'oranges tiré de mon premier livre Je cuisine naturel. Habituée à faire des réserves, une grosse marmite attendait d'être filtrée pour préparer une bonne dizaine de bouteilles pour les apéritifs du printemps. Je vous mets la recette si vous aussi, vous souhaitez être prévoyant pour les beaux jours à venir.



Pour le Vin d'oranges
1 bouteille de rosé de l’Hérault / 2 oranges non traitées / 1 gousse de vanille / 2 clous de girofle / 20 cl d’alcool de fruits / 90 g de sucre
Dans un saladier, verser le vin, le sucre et l’alcool de fruits, puis les zestes des oranges et leur jus. Ajouter la gousse de vanille fendue et les clous de girofle, et laisser macérer de 3 semaines à 2 mois, tout en remuant régulièrement la première semaine pour bien dissoudre le sucre. Avec un entonnoir et un filtre à café, filtrer le vin en bouteille. Répéter l’opération plusieurs fois pour éviter le dépôt. Veiller à remplir jusqu’au goulot, cela évitera l’intrusion d’air pour une meilleure conservation. Ce vin se conserve 3 à 4 semaines après ouverture, de préférence au frais.

dimanche 10 février 2013

Un rayon de soleil au Village

La brasserie Le Village, située derrière le Champs de Mars, s'est fait refaire une beauté à l'automne. Imprégné de l'héritage familial où l'on est certes, gourmand, assurément fin gourmet, Nicolas, le propriétaire d'origine basque, a tout misé sur le produit en terme de qualité et de provenance, ainsi que sur une belle sélection de vins. Ce jeune et charmant bistronome propose des "produits signature et une promesse de sensations gustatives qui fait saliver". Foie gras, rillettes ou tarama de la maison Barthouil, huîtres Gillardeau, Pata Negra ou lomo de Bellota, sardines La Belle-iloise (servies dans leur boîte !), viandes de Salers, charcuteries de Louis Ospital, chèvres du Père Fabre, pain de campagne de Jean-Luc Poujauran se bousculent à l'ardoise pour votre plus grand plaisir… Côté vins, pas moins de 38 crus s'offrent à vous, choisis avec amour chez des vignerons respectueux de leur art… Vous l'aurez compris, authenticité et terroir sont les maîtres mots de la maison.



Pour mon premier déjeuner, j'ai choisi l'entrecôte de Salers au sel de Guérande et frites maison (terribles !), et ma convive un suprême de volaille label rouge et ses pommes forestières, divinement bonnes. Le tout accompagné d'un verre de vin du Clos des Augustins, Cuvée "Le Gamin", AOC Pic Saint Loup. "Un vrai petit nectar avec des notes de fruits rouge". Nous avons fini sur une note sucrée avec le dessert de la "petite marquise", le Russe, façon Paris Brest. Une cuisine simple mais bonne et autentique, valeurs devenues rares dans le milieu des bistrots parisiens ces jours-ci.


C'est certain, je reviendrai pousser la porte du Village, m'assoir sur ces longues banquettes ou sur ces jolies chaises vintage scandinaves, et profiter du moment ; en journée quand le restaurant est traversé de rayons de soleil, ou le soir pour me laisser porter par une ambiance feutrée et tamisée. Je soulignerai, enfin, la douceur des prix du Village compte tenu des produits d'exception que l'on pourra déguster.


Le Village
, 11 rue du Laos, Paris XVe